LE RÔLE
DU CONSEIL SCIENTIFIQUE
Le conseil scientifique du Mémorial du Camp de Rivesaltes est composé de personnalités reconnues, issues de différents domaines universitaires, en France et à l’étranger. Il reflète le projet de l’EPCC, qui consiste à consolider les recherches historiques relatives à toutes les populations passées par le camp, tout en s’appuyant sur les différentes disciplines qui permettent d’éclairer l’histoire et la mémoire du lieu : ethnologie, anthropologie, sociolinguistique, sciences politiques, philosophie, sociologie, neurosciences, pratiques mémorielles et médiatisation des conflits.

PRÉSIDENT DU CONSEIL
SCIENTIFIQUE DU MÉMORIAL
DENIS PESCHANSKI
Historien, directeur de rechercher au CNRS. Denis Peschanski est spécialiste de la France sous l’occupation, le régime de Vichy et la Résistance, il a ouvert depuis quelques années un nouveau chantier transdisciplinaire sur les questions mémorielles. Denis Peschanski est membre du Centre Européen de Sociologie et de Science Politique, après avoir été à l’Institut d’histoire du temps présent puis au Centre d’histoire sociale du XXe siècle. Il a aussi de nombreuses responsabilités scientifiques, telles la Présidence du conseil scientifique du Mémorial de Caen. Il a publié de nombreux livres ou articles sur les années 1930-1940 et est coauteur de trois films « La Traque de l’Affiche rouge » (2007), « La propagande de Vichy » (2008), et « La France des camps » (2010), tous trois coproduits et diffusés par France 2.
Il dirige l’équipement d’excellence MATRICE sur mémoires individuelles et collectives et co-dirige le Programme 13-Novembre sur la mémoire des attentats terroristes de 2015.
COMPOSITION DU CONSEIL SCIENTIFIQUE

Olivier ABEL
Philosophe et professeur de philosophie et d'éthique à la faculté de théologie protestante de Montpellier. Il soutient sa thèse de doctorat de philosophie sous la direction de Paul Ricœur sur « Le Statut phénoménologique de la rêverie chez Gaston Bachelard », à l'université Paris-Nanterre, puis un mémoire d'habilitation en philosophie intitulé « L'Intervalle du temps éthique entre le courage et le pardon », à l'université d'Amiens.
Auteur notamment de Paul Ricoeur : la promesse et la règle (Michalon, 1996), De l’amour des ennemis, et autres méditations sur la guerre et la politique (Albin Michel, 2002), L’Europe et le destin de la démocratie, avec Jean Matouk (La Fenestrelle, 2019).

Michel AGIER
Anthropologue, Directeur de Recherches Émérite à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et Directeur d’Études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Il étudie les relations entre la mondialisation, les migrations et la formation des villes, avec une attention particulière aux camps et campements contemporains. Il a notamment publié Gérer les indésirables. Des camps de réfugiés au gouvernement humanitaire (Flammarion, 2008) et Un monde de camps (dir., La Découverte, 2014). De 2016 à 2019, il a dirigé le programme Babels – « La ville comme frontière » (Agence Nationale de la Recherche). Dans ce cadre, il a coordonné l’enquête collective sur le camp de Calais : La Jungle de Calais. Les migrants, la frontière et le camp (PUF, 2018).

Johanna BARASZ
Historienne diplômée de l’IEP de Paris qui a notamment travaillé sur les vichysto-résistants entre 1940 et 1944, chargée de cours à l’IEP de Paris, puis membre du cabinet de Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale. Elle a été longtemps déléguée adjointe, Conseillère Éducation et Transmission à la Direction Interministérielle de Lutte Contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT (DILCRAH), avant de rejoindre en 2021 « France Stratégie ».
Thierry BAUBET
Psychiatre, spécialiste de la question des traumatismes psychiques, directeur du service universitaire de psychopathologie de l'enfant, de l'adolescent, psychiatrie générale et addictologie spécialisée de l'Hôpital Avicenne de Bobigny.
Responsable technique de programmes d’interventions de santé mentale destinés aux bébés, enfants et adolescents exposés aux violences à Médecins Sans Frontières : guerres, catastrophes naturelles, enfants en situation de rue ou d’institutionnalisation forcée.
Enseignant en psychiatrie et psychologie à l’Université Paris 13 et formateur sur la question des traumatismes : École Nationale de la Magistrature, Protection Judiciaire de la Jeunesse, Conseils départementaux, Éducation Nationale.
Auteur notamment de : Introduction aux aspects transculturels des schizophrénies, avec Raphaël Delage (Lavoisier, 2019), L’accueil médico-psychologique lors des situations d’accueil aéroportuaire de rescapés en grand nombre, avec Agathe Benoit de Coignac, Héloïse Marichez, Hélène Romano (Dunod, 2013), Aspect culturel du rapport à la mort, avec Jeanne-Flore Rouchon (Dunod, 2015).
Jean François BERDAH
Maître de conférences en Histoire contemporaine à l'université de Toulouse - Mirail, spécialiste de l'Espagne contemporaine et des relations internationales politiques européennes, membre de l'Institut Jean Monnet, est un spécialiste de l’Espagne l'histoire moderne espagnole, notamment sur de la politique étrangère espagnole pendant la Seconde République et sur la guerre civile, en ce qui concerne ldes grandes puissances et de l'exil républicain espagnol en France, ainsi que sur des les notions de frontières (migrations, passages, imaginaires).
Laurence BERTRAND DORLÉAC
Historienne de l’art, professeure d’histoire de l’art et responsable du séminaire de recherche « Arts et sociétés » à Sciences Po Paris, spécialiste de l’histoire politique et anthropologique de l’art, du monde de l’art et de son rapport à la politique, particulièrement durant les guerres.
Commissaire d’expositions : L’art en guerre, France 1938-1947, avec Jacqueline Munck (Musée d’art moderne de la Ville de Paris, 2012), Les désastres de la guerre, 1800-2014 (Louvre-Lens, 2014)
Autrice notamment de : L’art de la défaite : 1940-1944 (Seuil, 1993), L’ordre sauvage : violence, dépense et sacré dans l’art des années 1950-1960 (Gallimard, 2004).

Fatima BESNACI-LANCOU
Docteur en histoire contemporaine, spécialiste de la guerre d’Algérie, notamment des camps d’internement, de regroupement et de réfugiés au Maroc et en Tunisie. Auteure de plusieurs ouvrages de références dont Prisons et camps d’internement en Algérie – Les missions du CICR dans la guerre d’indépendance – 1955/1962 (éditions du Croquant, 2018) ; Harkis au camp de Rivesaltes, La relégation des familles, septembre 1962 - décembre 1964 (éditions Loubatières / Mémorial du Camp de Rivesaltes, 2019) ; et direction du numéro spécial « Les harkis - 1962-2012 - Les mythes et les faits » (Les Temps Modernes, 2011). Membre du jury du Prix Seligmann (littéraire) contre le racisme – Chancellerie de la Sorbonne.
Thibault BOULVAIN
Assistant Professor en histoire de l'art au Centre d'histoire de Sciences Po (CHSP). Spécialiste des représentations visuelles de la maladie dans l’histoire, membre du comité de pilotage du projet « Section Sexualités » (Musée national d’art moderne - Centre Georges Pompidou / École Universitaire de Recherche ArTeC - Université Paris 8 / Université Paris Lumières). Travaille actuellement sur la nature, les manifestations, les significations et les fonctions du rapport des artistes à la Méditerranée.
Auteur notamment de : L’art en SIDA 1981-1997 (Les presses du réel - L’art en société, 2021).

Henri BOYER
Professeur des universités en sciences du langage (sociolinguistique) à l'université Montpellier III, licencié en espagnol, en linguistique et en lettres modernes, docteur ès lettres et sciences humaines, a notamment travaillé sur les contacts conflictuels de langues et les politiques linguistiques, sur les représentations du langage et les questions d'identité de groupes et de communautés linguistiques.
Frank BURBAGE
Docteur en philosophie, Inspecteur Général de philosophie de l’Éducation Nationale, du sport et de la recherche, ancien membre du comité de rédaction de la revue Cahiers philosophiques, ancien maître de conférences à l’école Polytechnique, co-fondateur de l’université populaire du 18ème arrondissement « Nous avons encore besoin des humanités »
Auteur notamment de : Philosophie du développement durable (PUF, 2013).

Alain CHATRIOT
Professeur des universités à Sciences Po, diplômé de Sciences Po, agrégé d'histoire et docteur de l'EHESS, travaille sur l'histoire de l'Etat, des institutions et des politiques publiques en France, et sur la question de la représentation institutionnelle de la société civile.
Isabelle CHAUDIEU
Neurobiologiste chargée de Recherche dans l’unité Inserm de Neuropsychiatrie, spécialisée dans les questions de gestion du stress aigu ou chronique ainsi que les questions du développement de troubles psychiatriques à la suite d’exposition à des événements de vie graves (par exemple : agressions, attentats terroristes, etc…). S’intéresse également aux différentes formes de résilience, mentales et somatiques.
Autrice notamment de : Biologie du stress et conduites suicidaires, avec Marie Laure Ancelin (Lavoisier, 2010).
Patrick DESBOIS
Prêtre catholique, docteur honoris causa des universités de Jérusalem, New York, Winnipeg, président de Yahad In Unum, fondation qui rassemble des informations sur la Shoah par balles et collecte des témoignages sur les victimes, juifs et roms assassinés par les Einsatzgruppen et autres unités allemandes pendant la deuxième guerre mondiale, en Europe de l’Est (8000 témoignages récoltés et 2700 sites d’exécution identifiés en Ukraine, Biélorussie, Pologne, Moldavie, Roumanie, Slovaquie, Lettonie, Lituanie) et mène des actions pour récolter les preuves du génocide des yézidis par Daech et aider les survivantes à reconstruire leurs vies (centres d’accueil, aide psychologique, etc.)
Auteur notamment de : Porteur de mémoires : sur les traces de la Shoah par balles (Michel Lafon, 2007), La fabrique des terroristes : dans les secrets de Daech avec Costel Nastasie (Fayard, 2016), Les larmes du passeur (Éditions du Rocher, 2020).
Geneviève DREYFUS-ARMAND
Docteur en Histoire, conservateur général honoraire des bibliothèques, ancienne directrice de la Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine (BDIC) et du Musée d'Histoire Contemporaine, et présidente du Centre d'études et de recherches sur les migrations ibériques (CERMI), est spécialiste de l'exil des républicains espagnols en France et directrice de publication de la revue Exils et migrations ibériques au XXe siècle.

Jacqueline EIDELMAN
Conservatrice générale du patrimoine, elle a dirigé jusqu’en décembre 2015 le département de la politique des publics de la direction générale des patrimoines du Ministère de la culture. En 2016, elle a été nommée responsable de la Mission Musées du XXIe siècle dont le rapport a été remis en mars 2017 et est paru à la Documentation française. Chercheur au CNRS jusqu’en 2009 (Cerlis, UMR 8070) et directrice de recherche à l’Université Paris-Descartes, elle est titulaire d’un doctorat et d’une HDR en sciences sociales (Paris Sorbonne). Comme sociologue des publics et des musées, elle enseigne au doctorat international de muséologie (UAPV/École du Louvre/UQAM), dirige la collection Musées-Monde à la Documentation française et est membre du comité de rédaction de la revue Culture et musées (UAPV/Actes Sud). Elle participe à la création d’un Musée Mémorial des Sociétés face au Terrorisme.
Francis EUSTACHE
Neuropsychologue, directeur d'étude à l'École Pratique des Hautes Études, professeur à l'université de Caen-Basse Normandie, directeur de l'unique unité de recherche française totalement dédiée à l’étude de la mémoire humaine, et spécialiste en neuropsychologie, il travaille sur les relations entre le cerveau et le comportement, notamment la mémoire et les maladies de la mémoire, et dirige des recherches sur les troubles de la mémoire et le diagnostic précoce des maladies neurodégénératives. Ses travaux, associant neuropsychologie et neuro-imagerie cérébrale, ont apporté des innovations majeures dans les domaines de la neuropsychologie et des neurosciences cognitives de la mémoire humaine et ont permis d’améliorer le diagnostic précoce des maladies neurodégénératives, grâce à l’élaboration et à la validation de procédures automatisées de traitement d’images. Il codirige avec Denis Peschanski le Programme 13-Novembre.
Benoît FALAIZE
Docteur en histoire, chercheur à l’Institut National de Recherche Pédagogique, Inspecteur Général de l’Éducation Nationale, spécialiste de la didactique de l’histoire et de l’histoire de l’enseignement de l’histoire, des questions d'éducation civique et de citoyenneté, auteur d’une thèse sur L’histoire de l'enseignement de l'Histoire à l'école élémentaire, de la Libération à nos jours.
Auteur notamment de : Territoires vivants de la République. Ce que peut l’école : réussir au-delà des préjugés (La Découverte, 2018), L’enseignement de l’histoire à l’épreuve du post-colonial. Entre histoire et mémoires (dans « Ruptures post-coloniales », La Découverte, 2010).

Peggy FRANKSTON
Correspondante pour la France du US Holocaust Memorial Museum de Washington, qui travaille depuis de nombreuses années sur le partenariat scientifique entre les deux institutions.
Anne GRYNBERG
Professeure émérite des Universités en histoire contemporaine, chercheuse associée à l'Institut d'Histoire du Temps Présent (CNRS), directrice scientifique du Comité d’histoire auprès de la Commission d’Indemnisation des Victimes des Spoliations intervenues du fait des législations antisémites en vigueur sous l’Occupation (CIVS).
A soutenu en 1989 une thèse de Doctorat sur les internés juifs des camps d’internement dans le sud de la France (université Paris I - Panthéon Sorbonne).
Mohand HAMOUMOU
Titulaire d’un master en psychologie, d’un master bussiness school de ESSEC, docteur en sociologie (EHESS), professeur de GRH et de droit du travail en écoles de gestion (Grenoble École de Management, MIP/EDHEC, EM Lyon), responsable du Mastère spécialisé en RH pour les entreprises internationales.
Ancien maire de Volvic, ancien chef du personnel de l’usine Michelin de Golbey
Auteur notamment de : Et ils sont devenus harkis (Fayard, 1993), Les harkis, une mémoire enfouie, avec JJ Jordi (Autrement, 1999).
Nicolas MARTY
Agrégé d'histoire, professeur des universités et doyen de l'UFR Sciences Humaines de l'université de Perpignan, travaille sur l'histoire économique et sociale du Languedoc Roussillon.

Abderahmen MOUMEN
Historien, diplômé de l’Université de Provence, chercheur associé à l'UMR Telemme (CNRS-Université d'Aix-Marseille), directeur du service départemental de l'ONACVG dans les Alpes-de-Haute-Provence et chargé de mission nationale sur l’histoire et les mémoires de la guerre d’Algérie, membre du conseil scientifique de la Délégation interministérielle de la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), ses recherches portent sur l’histoire des populations en Algérie, la Guerre d’Algérie et les mouvements migratoires entre l’Algérie et la France, et plus précisément les migrations d’ordre politique, dont les rapatriés d’Algérie et les harkis. Avec l’ONACVG et l’Éducation nationale, il participe à la transmission scolaire de l’histoire de la colonisation, de la guerre d’Algérie et de ses mémoires.

Anne MUXEL
Sociologue et directrice de recherches en science politique au CNRS, rattachée au CEVIPOF, Centre de recherches politiques de Sciences Po, spécialisée dans l’étude du rôle de la mémoire et de la transmission intergénérationnelle des comportements et des savoirs. Elle travaille sur les attitudes et les comportements politiques, en privilégiant d’une part la sociologie électorale et d’autre part les phénomènes de socialisation politique, de transmission intergénérationnelle et de construction de la mémoire. Travaille également sur le rapport des jeunes à la politique. Ses travaux dans le champ de la sociologie politique s’attachent à la compréhension des formes du lien des individus à la politique : nouvelles formes d’expression et de participation politique, analyse du comportement électoral, significations de l’abstention. A également conduit de nombreuses recherches sur le rapport des jeunes à la politique, tant dans un cadre national que comparatif au niveau européen.

Mathilde PETTE
Maîtresse de conférences en sociologie à l’université de Perpignan, membre du CRESEM, Vice-Présidente de l’Association Française de Sociologie, membre de l’Institut Convergences Migrations. Spécialiste en sociologie politique, sociologie du monde associatif, de l’engagement et du militantisme, des militantismes et mondes associatifs en faveur des étrangers et des migrants en France et aux frontières de l’UE, des œuvres de secours et de l’engagement dans les camps d’internement au cours du XXe siècle.
Autrice notamment de : S’engager pour les étrangers : les associations et les militants de la cause des étrangers dans le Nord de la France et de La jungle de Calais, avec Michel Agier, Yasmine Bouagga, Maël Galisson, Cyrille Hanappe, Philippe Wannesson (Presses Universitaires de France, 2018), Heurs et malheurs de la cause des migrants à Calais (1994-2016) (La Découverte, 2019).
Philippe PIERRE
Professeur de droit à la faculté de Droit et de Science Politique, Université de Rennes 1 : droit de la responsabilité civile, droit des assurances des personnes, spécialiste de la responsabilité et de l’indemnisation, notamment de la prise en charge des victimes du terrorisme, Vice-Doyen aux relations internationales, directeur de l’axe Responsabilité-Sécurité de l’IODE (UMR CNRS 6262), directeur du Diplôme Supérieur de Notariat.
Auteur notamment de : Victimes du terrorisme, la prise en charge, avec D. Peschanski, C. Klein-Peschanski, H. Cartron (Hermann, 2020).
Anne SIMONIN
Directrice de recherche au CNRS, rattachée au Centre d'Études Sociologiques et Politiques Raymond Aron (CESPRA-EHESS). Spécialiste de l'histoire de la citoyenneté de 1789 à nos jours, en privilégiant la comparaison entre deux périodes, la Révolution française et les années quarante, afin d'inscrire le régime de Vichy dans une histoire longue, celle de la contre-révolution. Ses travaux s'inscrivent aussi dans une perspective « Droit et Littérature », avec une attention particulière à la littérature de la Résistance comme forme critique accomplie non seulement du droit mais des normes morales édictées par Vichy.
Ancienne directrice de la Maison Française d'Oxford (2016-2021). Depuis 2017, supervise au Haut Conseil de l'Évaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur (HCERES) l'évaluation des unités relevant des Mondes Anciens et Contemporains.
Autrice notamment de : La face cachée du Silence de la mer. Les refusés des Éditions de Minuit in Julien Roumette (dir.), Vivre avec le deuil de la Résistance (« Littératures », n° 82, 2020) et Un coup d'état républicain : la journée du 31 mai-2 juin et la réécriture des procès-verbaux de la Convention (« La Révolution française », n° 21, 2021).

Brigitte SION
Docteur en Performance Studies de l'université de New York, enseignante, écrivain, traductrice, universitaire spécialiste des pratiques mémorielles, de la mémoire publique et de la mémoire post-génocidaire, notamment sur les commémorations et les réponses artistiques. Elle mène également des travaux sur le tourisme, les médias et la communication liés aux lieux de mémoire, (son dernier ouvrage porte sur le tourisme dans les lieux de mort de masse). Elle est chargée de mission à la fondation Rothschild Europe.
Bruno VARGAS
Historien, maître de conférences en histoire et civilisation espagnole à l’Institut National Universitaire Champollion, membre de l’équipe CNRS/FRAMESPA de l’Université de Toulouse Jean Jaurès et membre élu du Conseil scientifique de l’Institut de Sciences Humaines du CNRS. Spécialiste de l’histoire politique de l’Espagne du XXème siècle : Seconde République espagnole, exil politique de 1939, mouvement socialiste sous la dictature franquiste et transition espagnole. Expert auprès de l’Agencia Española de Investigación.
Auteur notamment de : La Seconde République espagnole en exil en France (1939-1977), (Presses universitaires de Champollion, 2008), Les Espagnols en France. Une vie au-delà des Pyrénées, avec Didier Debord (Ed. de l'Attribut, 2010), Huit ans de République en Espagne. Entre réforme, guerre et révolution (1931 - 1939), avec Jean Pierre Amalric et Geneviève Dreyfus-Armand (PUM, 2018).
Jacques WALTER
Directeur du Centre de Recherche sur les médiations à l'Université de Lorraine, spécialisé sur la médiatisation des conflits et la médiation mémorielle, et sur la sociologie des pratiques d'information et de communication. A travaillé sur les devenirs témoins des conflits des XXe et XXIe siècles, et est co-responsable de l’axe « Analyse qualitative des violences militantes et des processus de radicalisation » d'un projet sur les Violences et les radicalités militantes en France, soutenu par l'ANR.

Olivier ABEL
Philosophe et professeur de philosophie et d'éthique à la faculté de théologie protestante de Montpellier. Il soutient sa thèse de doctorat de philosophie sous la direction de Paul Ricœur sur « Le Statut phénoménologique de la rêverie chez Gaston Bachelard », à l'université Paris-Nanterre, puis un mémoire d'habilitation en philosophie intitulé « L'Intervalle du temps éthique entre le courage et le pardon », à l'université d'Amiens.
Auteur notamment de Paul Ricoeur : la promesse et la règle (Michalon, 1996), De l’amour des ennemis, et autres méditations sur la guerre et la politique (Albin Michel, 2002), L’Europe et le destin de la démocratie, avec Jean Matouk (La Fenestrelle, 2019).

Michel AGIER
Anthropologue, Directeur de Recherches Émérite à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et Directeur d’Études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Il étudie les relations entre la mondialisation, les migrations et la formation des villes, avec une attention particulière aux camps et campements contemporains. Il a notamment publié Gérer les indésirables. Des camps de réfugiés au gouvernement humanitaire (Flammarion, 2008) et Un monde de camps (dir., La Découverte, 2014). De 2016 à 2019, il a dirigé le programme Babels – « La ville comme frontière » (Agence Nationale de la Recherche). Dans ce cadre, il a coordonné l’enquête collective sur le camp de Calais : La Jungle de Calais. Les migrants, la frontière et le camp (PUF, 2018).

Johanna BARASZ
Historienne diplômée de l’IEP de Paris qui a notamment travaillé sur les vichysto-résistants entre 1940 et 1944, chargée de cours à l’IEP de Paris, puis membre du cabinet de Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale. Elle a été longtemps déléguée adjointe, Conseillère Éducation et Transmission à la Direction Interministérielle de Lutte Contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT (DILCRAH), avant de rejoindre en 2021 « France Stratégie ».
Thierry BAUBET
Psychiatre, spécialiste de la question des traumatismes psychiques, directeur du service universitaire de psychopathologie de l'enfant, de l'adolescent, psychiatrie générale et addictologie spécialisée de l'Hôpital Avicenne de Bobigny.
Responsable technique de programmes d’interventions de santé mentale destinés aux bébés, enfants et adolescents exposés aux violences à Médecins Sans Frontières : guerres, catastrophes naturelles, enfants en situation de rue ou d’institutionnalisation forcée.
Enseignant en psychiatrie et psychologie à l’Université Paris 13 et formateur sur la question des traumatismes : École Nationale de la Magistrature, Protection Judiciaire de la Jeunesse, Conseils départementaux, Éducation Nationale.
Auteur notamment de : Introduction aux aspects transculturels des schizophrénies, avec Raphaël Delage (Lavoisier, 2019), L’accueil médico-psychologique lors des situations d’accueil aéroportuaire de rescapés en grand nombre, avec Agathe Benoit de Coignac, Héloïse Marichez, Hélène Romano (Dunod, 2013), Aspect culturel du rapport à la mort, avec Jeanne-Flore Rouchon (Dunod, 2015).
Jean François BERDAH
Maître de conférences en Histoire contemporaine à l'université de Toulouse - Mirail, spécialiste de l'Espagne contemporaine et des relations internationales politiques européennes, membre de l'Institut Jean Monnet, est un spécialiste de l’Espagne l'histoire moderne espagnole, notamment sur de la politique étrangère espagnole pendant la Seconde République et sur la guerre civile, en ce qui concerne ldes grandes puissances et de l'exil républicain espagnol en France, ainsi que sur des les notions de frontières (migrations, passages, imaginaires).
Laurence BERTRAND DORLÉAC
Historienne de l’art, professeure d’histoire de l’art et responsable du séminaire de recherche « Arts et sociétés » à Sciences Po Paris, spécialiste de l’histoire politique et anthropologique de l’art, du monde de l’art et de son rapport à la politique, particulièrement durant les guerres.
Commissaire d’expositions : L’art en guerre, France 1938-1947, avec Jacqueline Munck (Musée d’art moderne de la Ville de Paris, 2012), Les désastres de la guerre, 1800-2014 (Louvre-Lens, 2014)
Autrice notamment de : L’art de la défaite : 1940-1944 (Seuil, 1993), L’ordre sauvage : violence, dépense et sacré dans l’art des années 1950-1960 (Gallimard, 2004).

Fatima BESNACI-LANCOU
Docteur en histoire contemporaine, spécialiste de la guerre d’Algérie, notamment des camps d’internement, de regroupement et de réfugiés au Maroc et en Tunisie. Auteure de plusieurs ouvrages de références dont Prisons et camps d’internement en Algérie – Les missions du CICR dans la guerre d’indépendance – 1955/1962 (éditions du Croquant, 2018) ; Harkis au camp de Rivesaltes, La relégation des familles, septembre 1962 - décembre 1964 (éditions Loubatières / Mémorial du Camp de Rivesaltes, 2019) ; et direction du numéro spécial « Les harkis - 1962-2012 - Les mythes et les faits » (Les Temps Modernes, 2011). Membre du jury du Prix Seligmann (littéraire) contre le racisme – Chancellerie de la Sorbonne.
Thibault BOULVAIN
Assistant Professor en histoire de l'art au Centre d'histoire de Sciences Po (CHSP). Spécialiste des représentations visuelles de la maladie dans l’histoire, membre du comité de pilotage du projet « Section Sexualités » (Musée national d’art moderne - Centre Georges Pompidou / École Universitaire de Recherche ArTeC - Université Paris 8 / Université Paris Lumières). Travaille actuellement sur la nature, les manifestations, les significations et les fonctions du rapport des artistes à la Méditerranée.
Auteur notamment de : L’art en SIDA 1981-1997 (Les presses du réel - L’art en société, 2021).

Henri BOYER
Professeur des universités en sciences du langage (sociolinguistique) à l'université Montpellier III, licencié en espagnol, en linguistique et en lettres modernes, docteur ès lettres et sciences humaines, a notamment travaillé sur les contacts conflictuels de langues et les politiques linguistiques, sur les représentations du langage et les questions d'identité de groupes et de communautés linguistiques.
Frank BURBAGE
Docteur en philosophie, Inspecteur Général de philosophie de l’Éducation Nationale, du sport et de la recherche, ancien membre du comité de rédaction de la revue Cahiers philosophiques, ancien maître de conférences à l’école Polytechnique, co-fondateur de l’université populaire du 18ème arrondissement « Nous avons encore besoin des humanités »
Auteur notamment de : Philosophie du développement durable (PUF, 2013).

Alain CHATRIOT
Professeur des universités à Sciences Po, diplômé de Sciences Po, agrégé d'histoire et docteur de l'EHESS, travaille sur l'histoire de l'Etat, des institutions et des politiques publiques en France, et sur la question de la représentation institutionnelle de la société civile.
Isabelle CHAUDIEU
Neurobiologiste chargée de Recherche dans l’unité Inserm de Neuropsychiatrie, spécialisée dans les questions de gestion du stress aigu ou chronique ainsi que les questions du développement de troubles psychiatriques à la suite d’exposition à des événements de vie graves (par exemple : agressions, attentats terroristes, etc…). S’intéresse également aux différentes formes de résilience, mentales et somatiques.
Autrice notamment de : Biologie du stress et conduites suicidaires, avec Marie Laure Ancelin (Lavoisier, 2010).
Patrick DESBOIS
Prêtre catholique, docteur honoris causa des universités de Jérusalem, New York, Winnipeg, président de Yahad In Unum, fondation qui rassemble des informations sur la Shoah par balles et collecte des témoignages sur les victimes, juifs et roms assassinés par les Einsatzgruppen et autres unités allemandes pendant la deuxième guerre mondiale, en Europe de l’Est (8000 témoignages récoltés et 2700 sites d’exécution identifiés en Ukraine, Biélorussie, Pologne, Moldavie, Roumanie, Slovaquie, Lettonie, Lituanie) et mène des actions pour récolter les preuves du génocide des yézidis par Daech et aider les survivantes à reconstruire leurs vies (centres d’accueil, aide psychologique, etc.)
Auteur notamment de : Porteur de mémoires : sur les traces de la Shoah par balles (Michel Lafon, 2007), La fabrique des terroristes : dans les secrets de Daech avec Costel Nastasie (Fayard, 2016), Les larmes du passeur (Éditions du Rocher, 2020).
Geneviève DREYFUS-ARMAND
Docteur en Histoire, conservateur général honoraire des bibliothèques, ancienne directrice de la Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine (BDIC) et du Musée d'Histoire Contemporaine, et présidente du Centre d'études et de recherches sur les migrations ibériques (CERMI), est spécialiste de l'exil des républicains espagnols en France et directrice de publication de la revue Exils et migrations ibériques au XXe siècle.

Jacqueline EIDELMAN
Conservatrice générale du patrimoine, elle a dirigé jusqu’en décembre 2015 le département de la politique des publics de la direction générale des patrimoines du Ministère de la culture. En 2016, elle a été nommée responsable de la Mission Musées du XXIe siècle dont le rapport a été remis en mars 2017 et est paru à la Documentation française. Chercheur au CNRS jusqu’en 2009 (Cerlis, UMR 8070) et directrice de recherche à l’Université Paris-Descartes, elle est titulaire d’un doctorat et d’une HDR en sciences sociales (Paris Sorbonne). Comme sociologue des publics et des musées, elle enseigne au doctorat international de muséologie (UAPV/École du Louvre/UQAM), dirige la collection Musées-Monde à la Documentation française et est membre du comité de rédaction de la revue Culture et musées (UAPV/Actes Sud). Elle participe à la création d’un Musée Mémorial des Sociétés face au Terrorisme.
Francis EUSTACHE
Neuropsychologue, directeur d'étude à l'École Pratique des Hautes Études, professeur à l'université de Caen-Basse Normandie, directeur de l'unique unité de recherche française totalement dédiée à l’étude de la mémoire humaine, et spécialiste en neuropsychologie, il travaille sur les relations entre le cerveau et le comportement, notamment la mémoire et les maladies de la mémoire, et dirige des recherches sur les troubles de la mémoire et le diagnostic précoce des maladies neurodégénératives. Ses travaux, associant neuropsychologie et neuro-imagerie cérébrale, ont apporté des innovations majeures dans les domaines de la neuropsychologie et des neurosciences cognitives de la mémoire humaine et ont permis d’améliorer le diagnostic précoce des maladies neurodégénératives, grâce à l’élaboration et à la validation de procédures automatisées de traitement d’images. Il codirige avec Denis Peschanski le Programme 13-Novembre.
Benoît FALAIZE
Docteur en histoire, chercheur à l’Institut National de Recherche Pédagogique, Inspecteur Général de l’Éducation Nationale, spécialiste de la didactique de l’histoire et de l’histoire de l’enseignement de l’histoire, des questions d'éducation civique et de citoyenneté, auteur d’une thèse sur L’histoire de l'enseignement de l'Histoire à l'école élémentaire, de la Libération à nos jours.
Auteur notamment de : Territoires vivants de la République. Ce que peut l’école : réussir au-delà des préjugés (La Découverte, 2018), L’enseignement de l’histoire à l’épreuve du post-colonial. Entre histoire et mémoires (dans « Ruptures post-coloniales », La Découverte, 2010).

Peggy FRANKSTON
Correspondante pour la France du US Holocaust Memorial Museum de Washington, qui travaille depuis de nombreuses années sur le partenariat scientifique entre les deux institutions.
Anne GRYNBERG
Professeure émérite des Universités en histoire contemporaine, chercheuse associée à l'Institut d'Histoire du Temps Présent (CNRS), directrice scientifique du Comité d’histoire auprès de la Commission d’Indemnisation des Victimes des Spoliations intervenues du fait des législations antisémites en vigueur sous l’Occupation (CIVS).
A soutenu en 1989 une thèse de Doctorat sur les internés juifs des camps d’internement dans le sud de la France (université Paris I - Panthéon Sorbonne).
Mohand HAMOUMOU
Titulaire d’un master en psychologie, d’un master bussiness school de ESSEC, docteur en sociologie (EHESS), professeur de GRH et de droit du travail en écoles de gestion (Grenoble École de Management, MIP/EDHEC, EM Lyon), responsable du Mastère spécialisé en RH pour les entreprises internationales.
Ancien maire de Volvic, ancien chef du personnel de l’usine Michelin de Golbey
Auteur notamment de : Et ils sont devenus harkis (Fayard, 1993), Les harkis, une mémoire enfouie, avec JJ Jordi (Autrement, 1999).
Nicolas MARTY
Agrégé d'histoire, professeur des universités et doyen de l'UFR Sciences Humaines de l'université de Perpignan, travaille sur l'histoire économique et sociale du Languedoc Roussillon.

Abderahmen MOUMEN
Historien, diplômé de l’Université de Provence, chercheur associé à l'UMR Telemme (CNRS-Université d'Aix-Marseille), directeur du service départemental de l'ONACVG dans les Alpes-de-Haute-Provence et chargé de mission nationale sur l’histoire et les mémoires de la guerre d’Algérie, membre du conseil scientifique de la Délégation interministérielle de la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), ses recherches portent sur l’histoire des populations en Algérie, la Guerre d’Algérie et les mouvements migratoires entre l’Algérie et la France, et plus précisément les migrations d’ordre politique, dont les rapatriés d’Algérie et les harkis. Avec l’ONACVG et l’Éducation nationale, il participe à la transmission scolaire de l’histoire de la colonisation, de la guerre d’Algérie et de ses mémoires.

Anne MUXEL
Sociologue et directrice de recherches en science politique au CNRS, rattachée au CEVIPOF, Centre de recherches politiques de Sciences Po, spécialisée dans l’étude du rôle de la mémoire et de la transmission intergénérationnelle des comportements et des savoirs. Elle travaille sur les attitudes et les comportements politiques, en privilégiant d’une part la sociologie électorale et d’autre part les phénomènes de socialisation politique, de transmission intergénérationnelle et de construction de la mémoire. Travaille également sur le rapport des jeunes à la politique. Ses travaux dans le champ de la sociologie politique s’attachent à la compréhension des formes du lien des individus à la politique : nouvelles formes d’expression et de participation politique, analyse du comportement électoral, significations de l’abstention. A également conduit de nombreuses recherches sur le rapport des jeunes à la politique, tant dans un cadre national que comparatif au niveau européen.

Mathilde PETTE
Maîtresse de conférences en sociologie à l’université de Perpignan, membre du CRESEM, Vice-Présidente de l’Association Française de Sociologie, membre de l’Institut Convergences Migrations. Spécialiste en sociologie politique, sociologie du monde associatif, de l’engagement et du militantisme, des militantismes et mondes associatifs en faveur des étrangers et des migrants en France et aux frontières de l’UE, des œuvres de secours et de l’engagement dans les camps d’internement au cours du XXe siècle.
Autrice notamment de : S’engager pour les étrangers : les associations et les militants de la cause des étrangers dans le Nord de la France et de La jungle de Calais, avec Michel Agier, Yasmine Bouagga, Maël Galisson, Cyrille Hanappe, Philippe Wannesson (Presses Universitaires de France, 2018), Heurs et malheurs de la cause des migrants à Calais (1994-2016) (La Découverte, 2019).
Philippe PIERRE
Professeur de droit à la faculté de Droit et de Science Politique, Université de Rennes 1 : droit de la responsabilité civile, droit des assurances des personnes, spécialiste de la responsabilité et de l’indemnisation, notamment de la prise en charge des victimes du terrorisme, Vice-Doyen aux relations internationales, directeur de l’axe Responsabilité-Sécurité de l’IODE (UMR CNRS 6262), directeur du Diplôme Supérieur de Notariat.
Auteur notamment de : Victimes du terrorisme, la prise en charge, avec D. Peschanski, C. Klein-Peschanski, H. Cartron (Hermann, 2020).
Anne SIMONIN
Directrice de recherche au CNRS, rattachée au Centre d'Études Sociologiques et Politiques Raymond Aron (CESPRA-EHESS). Spécialiste de l'histoire de la citoyenneté de 1789 à nos jours, en privilégiant la comparaison entre deux périodes, la Révolution française et les années quarante, afin d'inscrire le régime de Vichy dans une histoire longue, celle de la contre-révolution. Ses travaux s'inscrivent aussi dans une perspective « Droit et Littérature », avec une attention particulière à la littérature de la Résistance comme forme critique accomplie non seulement du droit mais des normes morales édictées par Vichy.
Ancienne directrice de la Maison Française d'Oxford (2016-2021). Depuis 2017, supervise au Haut Conseil de l'Évaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur (HCERES) l'évaluation des unités relevant des Mondes Anciens et Contemporains.
Autrice notamment de : La face cachée du Silence de la mer. Les refusés des Éditions de Minuit in Julien Roumette (dir.), Vivre avec le deuil de la Résistance (« Littératures », n° 82, 2020) et Un coup d'état républicain : la journée du 31 mai-2 juin et la réécriture des procès-verbaux de la Convention (« La Révolution française », n° 21, 2021).

Brigitte SION
Docteur en Performance Studies de l'université de New York, enseignante, écrivain, traductrice, universitaire spécialiste des pratiques mémorielles, de la mémoire publique et de la mémoire post-génocidaire, notamment sur les commémorations et les réponses artistiques. Elle mène également des travaux sur le tourisme, les médias et la communication liés aux lieux de mémoire, (son dernier ouvrage porte sur le tourisme dans les lieux de mort de masse). Elle est chargée de mission à la fondation Rothschild Europe.
Bruno VARGAS
Historien, maître de conférences en histoire et civilisation espagnole à l’Institut National Universitaire Champollion, membre de l’équipe CNRS/FRAMESPA de l’Université de Toulouse Jean Jaurès et membre élu du Conseil scientifique de l’Institut de Sciences Humaines du CNRS. Spécialiste de l’histoire politique de l’Espagne du XXème siècle : Seconde République espagnole, exil politique de 1939, mouvement socialiste sous la dictature franquiste et transition espagnole. Expert auprès de l’Agencia Española de Investigación.
Auteur notamment de : La Seconde République espagnole en exil en France (1939-1977), (Presses universitaires de Champollion, 2008), Les Espagnols en France. Une vie au-delà des Pyrénées, avec Didier Debord (Ed. de l'Attribut, 2010), Huit ans de République en Espagne. Entre réforme, guerre et révolution (1931 - 1939), avec Jean Pierre Amalric et Geneviève Dreyfus-Armand (PUM, 2018).
Jacques WALTER
Directeur du Centre de Recherche sur les médiations à l'Université de Lorraine, spécialisé sur la médiatisation des conflits et la médiation mémorielle, et sur la sociologie des pratiques d'information et de communication. A travaillé sur les devenirs témoins des conflits des XXe et XXIe siècles, et est co-responsable de l’axe « Analyse qualitative des violences militantes et des processus de radicalisation » d'un projet sur les Violences et les radicalités militantes en France, soutenu par l'ANR.