LE RÔLE
DU CONSEIL SCIENTIFIQUE
Le conseil scientifique du Mémorial du Camp de Rivesaltes est composé de personnalités reconnues, issues de différents domaines universitaires, en France et à l’étranger. Il reflète le projet de l’EPCC, qui consiste à consolider les recherches historiques relatives à toutes les populations passées par le camp, tout en s’appuyant sur les différentes disciplines qui permettent d’éclairer l’histoire et la mémoire du lieu : ethnologie, anthropologie, sociolinguistique, sciences politiques, philosophie, sociologie, neurosciences, pratiques mémorielles et médiatisation des conflits.

PRÉSIDENT DU CONSEIL
SCIENTIFIQUE DU MÉMORIAL
DENIS PESCHANSKI
Historien, directeur de rechercher au CNRS. Denis Peschanski est spécialiste de la France sous l’occupation, le régime de Vichy et la Résistance, il a ouvert depuis quelques années un nouveau chantier transdisciplinaire sur les questions mémorielles. Denis Peschanski est membre du Centre Européen de Sociologie et de Science Politique, après avoir été à l’Institut d’histoire du temps présent puis au Centre d’histoire sociale du XXe siècle. Il a aussi de nombreuses responsabilités scientifiques, telles la Présidence du conseil scientifique du Mémorial de Caen. Il a publié de nombreux livres ou articles sur les années 1930-1940 et est coauteur de trois films « La Traque de l’Affiche rouge » (2007), « La propagande de Vichy » (2008), et « La France des camps » (2010), tous trois coproduits et diffusés par France 2.
Il dirige l’équipement d’excellence MATRICE sur mémoires individuelles et collectives et co-dirige le Programme 13-Novembre sur la mémoire des attentats terroristes de 2015.
COMPOSITION DU CONSEIL SCIENTIFIQUE

Olivier ABEL
Philosophe et professeur de philosophie et d'éthique à la faculté de théologie protestante de Montpellier. Il soutient sa thèse de doctorat de philosophie sous la direction de Paul Ricœur sur « Le Statut phénoménologique de la rêverie chez Gaston Bachelard », à l'université Paris-Nanterre, puis un mémoire d'habilitation en philosophie intitulé « L'Intervalle du temps éthique entre le courage et le pardon », à l'université d'Amiens.

Michel AGIER
Anthropologue, Directeur de Recherches Émérite à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et Directeur d’Études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Il étudie les relations entre la mondialisation, les migrations et la formation des villes, avec une attention particulière aux camps et campements contemporains. Il a notamment publié Gérer les indésirables. Des camps de réfugiés au gouvernement humanitaire (Flammarion, 2008) et Un monde de camps (dir., La Découverte, 2014). De 2016 à 2019, il a dirigé le programme Babels – « La ville comme frontière » (Agence Nationale de la Recherche). Dans ce cadre, il a coordonné l’enquête collective sur le camp de Calais : La Jungle de Calais. Les migrants, la frontière et le camp (PUF, 2018).

Johanna BARASZ
Historienne diplômée de l’IEP de Paris qui a notamment travaillé sur les vichysto-résistants entre 1940 et 1944, chargée de cours à l’IEP de Paris, puis membre du cabinet de Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale. Elle a été longtemps déléguée adjointe, Conseillère Éducation et Transmission à la Direction Interministérielle de Lutte Contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT (DILCRAH), avant de rejoindre en 2021 « France Stratégie ».
Jean François BERDAH
Maître de conférences en Histoire contemporaine à l'université de Toulouse - Mirail, spécialiste de l'Espagne contemporaine et des relations internationales politiques européennes, membre de l'Institut Jean Monnet, est un spécialiste de l’Espagne l'histoire moderne espagnole, notamment sur de la politique étrangère espagnole pendant la Seconde République et sur la guerre civile, en ce qui concerne ldes grandes puissances et de l'exil républicain espagnol en France, ainsi que sur des les notions de frontières (migrations, passages, imaginaires).

Fatima BESNACI-LANCOU
Docteur en histoire contemporaine, spécialiste de la guerre d’Algérie, notamment des camps d’internement, de regroupement et de réfugiés au Maroc et en Tunisie. Auteure de plusieurs ouvrages de références dont Prisons et camps d’internement en Algérie – Les missions du CICR dans la guerre d’indépendance – 1955/1962 (éditions du Croquant, 2018) ; Harkis au camp de Rivesaltes, La relégation des familles, septembre 1962 - décembre 1964 (éditions Loubatières / Mémorial du Camp de Rivesaltes, 2019) ; et direction du numéro spécial « Les harkis - 1962-2012 - Les mythes et les faits » (Les Temps Modernes, 2011). Membre du jury du Prix Seligmann (littéraire) contre le racisme – Chancellerie de la Sorbonne.

Henri BOYER
Professeur des universités en sciences du langage (sociolinguistique) à l'université Montpellier III, licencié en espagnol, en linguistique et en lettres modernes, docteur ès lettres et sciences humaines, a notamment travaillé sur les contacts conflictuels de langues et les politiques linguistiques, sur les représentations du langage et les questions d'identité de groupes et de communautés linguistiques.

Alain CHATRIOT
Professeur des universités à Sciences Po, diplômé de Sciences Po, agrégé d'histoire et docteur de l'EHESS, travaille sur l'histoire de l'Etat, des institutions et des politiques publiques en France, et sur la question de la représentation institutionnelle de la société civile.
Marc CREPON
Philosophe, directeur de recherche au CNRS et directeur du département de philosophie à l’ENS, qui travaille sur différents champs de recherche : comment penser en compagnie des guerres et des massacres, comment les questions mémorielles et le rapport à l’histoire collective peuvent être repensés aujourd’hui pour créer un espace commun et pas un espace public, question de la culture qui n’éradique pas la violence, etc. Met également sur pied à l’ENS une formation sur la manière dont l’histoire de la philosophie peut s’articuler sur un engagement de la réflexion dans les grands problèmes contemporains pour les étudiants.
Geneviève DREYFUS-ARMAND
Docteur en Histoire, conservateur général honoraire des bibliothèques, ancienne directrice de la Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine (BDIC) et du Musée d'Histoire Contemporaine, et présidente du Centre d'études et de recherches sur les migrations ibériques (CERMI), est spécialiste de l'exil des républicains espagnols en France et directrice de publication de la revue Exils et migrations ibériques au XXe siècle.
Jacqueline EIDELMAN
Conservatrice générale du patrimoine, elle a dirigé jusqu’en décembre 2015 le département de la politique des publics de la direction générale des patrimoines du Ministère de la culture. En 2016, elle a été nommée responsable de la Mission Musées du XXIe siècle dont le rapport a été remis en mars 2017 et est paru à la Documentation française. Chercheur au CNRS jusqu’en 2009 (Cerlis, UMR 8070) et directrice de recherche à l’Université Paris-Descartes, elle est titulaire d’un doctorat et d’une HDR en sciences sociales (Paris Sorbonne). Comme sociologue des publics et des musées, elle enseigne au doctorat international de muséologie (UAPV/École du Louvre/UQAM), dirige la collection Musées-Monde à la Documentation française et est membre du comité de rédaction de la revue Culture et musées (UAPV/Actes Sud). Elle participe à la création d’un Musée Mémorial des Sociétés face au Terrorisme.
Francis EUSTACHE
Neuropsychologue, directeur d'étude à l'École Pratique des Hautes Études, professeur à l'université de Caen-Basse Normandie, directeur de l'unique unité de recherche française totalement dédiée à l’étude de la mémoire humaine, et spécialiste en neuropsychologie, il travaille sur les relations entre le cerveau et le comportement, notamment la mémoire et les maladies de la mémoire, et dirige des recherches sur les troubles de la mémoire et le diagnostic précoce des maladies neurodégénératives. Ses travaux, associant neuropsychologie et neuro-imagerie cérébrale, ont apporté des innovations majeures dans les domaines de la neuropsychologie et des neurosciences cognitives de la mémoire humaine et ont permis d’améliorer le diagnostic précoce des maladies neurodégénératives, grâce à l’élaboration et à la validation de procédures automatisées de traitement d’images. Il codirige avec Denis Peschanski le Programme 13-Novembre.

Peggy FRANKSTON
Correspondante pour la France du US Holocaust Memorial Museum de Washington, qui travaille depuis de nombreuses années sur le partenariat scientifique entre les deux institutions.
Anne GRYNBERG
Professeure émérite des Universités en histoire contemporaine, chercheuse associée à l'Institut d'Histoire du Temps Présent (CNRS), directrice scientifique du Comité d’histoire auprès de la Commission d’Indemnisation des Victimes des Spoliations intervenues du fait des législations antisémites en vigueur sous l’Occupation (CIVS).
A soutenu en 1989 une thèse de Doctorat sur les internés juifs des camps d’internement dans le sud de la France (université Paris I - Panthéon Sorbonne).
Nicolas MARTY
Agrégé d'histoire, professeur des universités et doyen de l'UFR Sciences Humaines de l'université de Perpignan, travaille sur l'histoire économique et sociale du Languedoc Roussillon.

Abderahmen MOUMEN
Historien, diplômé de l’Université de Provence, chercheur associé à l'UMR Telemme (CNRS-Université d'Aix-Marseille), directeur du service départemental de l'ONACVG dans les Alpes-de-Haute-Provence et chargé de mission nationale sur l’histoire et les mémoires de la guerre d’Algérie, membre du conseil scientifique de la Délégation interministérielle de la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), ses recherches portent sur l’histoire des populations en Algérie, la Guerre d’Algérie et les mouvements migratoires entre l’Algérie et la France, et plus précisément les migrations d’ordre politique, dont les rapatriés d’Algérie et les harkis. Avec l’ONACVG et l’Éducation nationale, il participe à la transmission scolaire de l’histoire de la colonisation, de la guerre d’Algérie et de ses mémoires.

Anne MUXEL
Sociologue et directrice de recherches en science politique au CNRS, rattachée au CEVIPOF, Centre de recherches politiques de Sciences Po, spécialisée dans l’étude du rôle de la mémoire et de la transmission intergénérationnelle des comportements et des savoirs. Elle travaille sur les attitudes et les comportements politiques, en privilégiant d’une part la sociologie électorale et d’autre part les phénomènes de socialisation politique, de transmission intergénérationnelle et de construction de la mémoire. Travaille également sur le rapport des jeunes à la politique. Ses travaux dans le champ de la sociologie politique s’attachent à la compréhension des formes du lien des individus à la politique : nouvelles formes d’expression et de participation politique, analyse du comportement électoral, significations de l’abstention. A également conduit de nombreuses recherches sur le rapport des jeunes à la politique, tant dans un cadre national que comparatif au niveau européen.

Brigitte SION
Docteur en Performance Studies de l'université de New York, enseignante, écrivain, traductrice, universitaire spécialiste des pratiques mémorielles, de la mémoire publique et de la mémoire post-génocidaire, notamment sur les commémorations et les réponses artistiques. Elle mène également des travaux sur le tourisme, les médias et la communication liés aux lieux de mémoire, (son dernier ouvrage porte sur le tourisme dans les lieux de mort de masse). Elle est chargée de mission à la fondation Rothschild Europe.
Jacques WALTER
Directeur du Centre de Recherche sur les médiations à l'Université de Lorraine, spécialisé sur la médiatisation des conflits et la médiation mémorielle, et sur la sociologie des pratiques d'information et de communication. A travaillé sur les devenirs témoins des conflits des XXe et XXIe siècles, et est co-responsable de l’axe « Analyse qualitative des violences militantes et des processus de radicalisation » d'un projet sur les Violences et les radicalités militantes en France, soutenu par l'ANR.

Olivier ABEL
Philosophe et professeur de philosophie et d'éthique à la faculté de théologie protestante de Montpellier. Il soutient sa thèse de doctorat de philosophie sous la direction de Paul Ricœur sur « Le Statut phénoménologique de la rêverie chez Gaston Bachelard », à l'université Paris-Nanterre, puis un mémoire d'habilitation en philosophie intitulé « L'Intervalle du temps éthique entre le courage et le pardon », à l'université d'Amiens.

Michel AGIER
Anthropologue, Directeur de Recherches Émérite à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et Directeur d’Études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Il étudie les relations entre la mondialisation, les migrations et la formation des villes, avec une attention particulière aux camps et campements contemporains. Il a notamment publié Gérer les indésirables. Des camps de réfugiés au gouvernement humanitaire (Flammarion, 2008) et Un monde de camps (dir., La Découverte, 2014). De 2016 à 2019, il a dirigé le programme Babels – « La ville comme frontière » (Agence Nationale de la Recherche). Dans ce cadre, il a coordonné l’enquête collective sur le camp de Calais : La Jungle de Calais. Les migrants, la frontière et le camp (PUF, 2018).

Johanna BARASZ
Historienne diplômée de l’IEP de Paris qui a notamment travaillé sur les vichysto-résistants entre 1940 et 1944, chargée de cours à l’IEP de Paris, puis membre du cabinet de Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale. Elle a été longtemps déléguée adjointe, Conseillère Éducation et Transmission à la Direction Interministérielle de Lutte Contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT (DILCRAH), avant de rejoindre en 2021 « France Stratégie ».
Jean François BERDAH
Maître de conférences en Histoire contemporaine à l'université de Toulouse - Mirail, spécialiste de l'Espagne contemporaine et des relations internationales politiques européennes, membre de l'Institut Jean Monnet, est un spécialiste de l’Espagne l'histoire moderne espagnole, notamment sur de la politique étrangère espagnole pendant la Seconde République et sur la guerre civile, en ce qui concerne ldes grandes puissances et de l'exil républicain espagnol en France, ainsi que sur des les notions de frontières (migrations, passages, imaginaires).

Fatima BESNACI-LANCOU
Docteur en histoire contemporaine, spécialiste de la guerre d’Algérie, notamment des camps d’internement, de regroupement et de réfugiés au Maroc et en Tunisie. Auteure de plusieurs ouvrages de références dont Prisons et camps d’internement en Algérie – Les missions du CICR dans la guerre d’indépendance – 1955/1962 (éditions du Croquant, 2018) ; Harkis au camp de Rivesaltes, La relégation des familles, septembre 1962 - décembre 1964 (éditions Loubatières / Mémorial du Camp de Rivesaltes, 2019) ; et direction du numéro spécial « Les harkis - 1962-2012 - Les mythes et les faits » (Les Temps Modernes, 2011). Membre du jury du Prix Seligmann (littéraire) contre le racisme – Chancellerie de la Sorbonne.

Henri BOYER
Professeur des universités en sciences du langage (sociolinguistique) à l'université Montpellier III, licencié en espagnol, en linguistique et en lettres modernes, docteur ès lettres et sciences humaines, a notamment travaillé sur les contacts conflictuels de langues et les politiques linguistiques, sur les représentations du langage et les questions d'identité de groupes et de communautés linguistiques.

Alain CHATRIOT
Professeur des universités à Sciences Po, diplômé de Sciences Po, agrégé d'histoire et docteur de l'EHESS, travaille sur l'histoire de l'Etat, des institutions et des politiques publiques en France, et sur la question de la représentation institutionnelle de la société civile.
Marc CREPON
Philosophe, directeur de recherche au CNRS et directeur du département de philosophie à l’ENS, qui travaille sur différents champs de recherche : comment penser en compagnie des guerres et des massacres, comment les questions mémorielles et le rapport à l’histoire collective peuvent être repensés aujourd’hui pour créer un espace commun et pas un espace public, question de la culture qui n’éradique pas la violence, etc. Met également sur pied à l’ENS une formation sur la manière dont l’histoire de la philosophie peut s’articuler sur un engagement de la réflexion dans les grands problèmes contemporains pour les étudiants.
Geneviève DREYFUS-ARMAND
Docteur en Histoire, conservateur général honoraire des bibliothèques, ancienne directrice de la Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine (BDIC) et du Musée d'Histoire Contemporaine, et présidente du Centre d'études et de recherches sur les migrations ibériques (CERMI), est spécialiste de l'exil des républicains espagnols en France et directrice de publication de la revue Exils et migrations ibériques au XXe siècle.
Jacqueline EIDELMAN
Conservatrice générale du patrimoine, elle a dirigé jusqu’en décembre 2015 le département de la politique des publics de la direction générale des patrimoines du Ministère de la culture. En 2016, elle a été nommée responsable de la Mission Musées du XXIe siècle dont le rapport a été remis en mars 2017 et est paru à la Documentation française. Chercheur au CNRS jusqu’en 2009 (Cerlis, UMR 8070) et directrice de recherche à l’Université Paris-Descartes, elle est titulaire d’un doctorat et d’une HDR en sciences sociales (Paris Sorbonne). Comme sociologue des publics et des musées, elle enseigne au doctorat international de muséologie (UAPV/École du Louvre/UQAM), dirige la collection Musées-Monde à la Documentation française et est membre du comité de rédaction de la revue Culture et musées (UAPV/Actes Sud). Elle participe à la création d’un Musée Mémorial des Sociétés face au Terrorisme.
Francis EUSTACHE
Neuropsychologue, directeur d'étude à l'École Pratique des Hautes Études, professeur à l'université de Caen-Basse Normandie, directeur de l'unique unité de recherche française totalement dédiée à l’étude de la mémoire humaine, et spécialiste en neuropsychologie, il travaille sur les relations entre le cerveau et le comportement, notamment la mémoire et les maladies de la mémoire, et dirige des recherches sur les troubles de la mémoire et le diagnostic précoce des maladies neurodégénératives. Ses travaux, associant neuropsychologie et neuro-imagerie cérébrale, ont apporté des innovations majeures dans les domaines de la neuropsychologie et des neurosciences cognitives de la mémoire humaine et ont permis d’améliorer le diagnostic précoce des maladies neurodégénératives, grâce à l’élaboration et à la validation de procédures automatisées de traitement d’images. Il codirige avec Denis Peschanski le Programme 13-Novembre.

Peggy FRANKSTON
Correspondante pour la France du US Holocaust Memorial Museum de Washington, qui travaille depuis de nombreuses années sur le partenariat scientifique entre les deux institutions.
Anne GRYNBERG
Professeure émérite des Universités en histoire contemporaine, chercheuse associée à l'Institut d'Histoire du Temps Présent (CNRS), directrice scientifique du Comité d’histoire auprès de la Commission d’Indemnisation des Victimes des Spoliations intervenues du fait des législations antisémites en vigueur sous l’Occupation (CIVS).
A soutenu en 1989 une thèse de Doctorat sur les internés juifs des camps d’internement dans le sud de la France (université Paris I - Panthéon Sorbonne).
Nicolas MARTY
Agrégé d'histoire, professeur des universités et doyen de l'UFR Sciences Humaines de l'université de Perpignan, travaille sur l'histoire économique et sociale du Languedoc Roussillon.

Abderahmen MOUMEN
Historien, diplômé de l’Université de Provence, chercheur associé à l'UMR Telemme (CNRS-Université d'Aix-Marseille), directeur du service départemental de l'ONACVG dans les Alpes-de-Haute-Provence et chargé de mission nationale sur l’histoire et les mémoires de la guerre d’Algérie, membre du conseil scientifique de la Délégation interministérielle de la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), ses recherches portent sur l’histoire des populations en Algérie, la Guerre d’Algérie et les mouvements migratoires entre l’Algérie et la France, et plus précisément les migrations d’ordre politique, dont les rapatriés d’Algérie et les harkis. Avec l’ONACVG et l’Éducation nationale, il participe à la transmission scolaire de l’histoire de la colonisation, de la guerre d’Algérie et de ses mémoires.

Anne MUXEL
Sociologue et directrice de recherches en science politique au CNRS, rattachée au CEVIPOF, Centre de recherches politiques de Sciences Po, spécialisée dans l’étude du rôle de la mémoire et de la transmission intergénérationnelle des comportements et des savoirs. Elle travaille sur les attitudes et les comportements politiques, en privilégiant d’une part la sociologie électorale et d’autre part les phénomènes de socialisation politique, de transmission intergénérationnelle et de construction de la mémoire. Travaille également sur le rapport des jeunes à la politique. Ses travaux dans le champ de la sociologie politique s’attachent à la compréhension des formes du lien des individus à la politique : nouvelles formes d’expression et de participation politique, analyse du comportement électoral, significations de l’abstention. A également conduit de nombreuses recherches sur le rapport des jeunes à la politique, tant dans un cadre national que comparatif au niveau européen.

Brigitte SION
Docteur en Performance Studies de l'université de New York, enseignante, écrivain, traductrice, universitaire spécialiste des pratiques mémorielles, de la mémoire publique et de la mémoire post-génocidaire, notamment sur les commémorations et les réponses artistiques. Elle mène également des travaux sur le tourisme, les médias et la communication liés aux lieux de mémoire, (son dernier ouvrage porte sur le tourisme dans les lieux de mort de masse). Elle est chargée de mission à la fondation Rothschild Europe.
Jacques WALTER
Directeur du Centre de Recherche sur les médiations à l'Université de Lorraine, spécialisé sur la médiatisation des conflits et la médiation mémorielle, et sur la sociologie des pratiques d'information et de communication. A travaillé sur les devenirs témoins des conflits des XXe et XXIe siècles, et est co-responsable de l’axe « Analyse qualitative des violences militantes et des processus de radicalisation » d'un projet sur les Violences et les radicalités militantes en France, soutenu par l'ANR.