
Exilium. Exili. Exil. La racine latine est commune des deux côtés des Pyrénées. Le mot catalan “exilis”, “exils” en français, est le nom choisi pour ce projet transfrontalier inédit autour des lieux de mémoires des exils liés à la guerre civile espagnole et à la Seconde Guerre Mondiale.
L’objectif du projet est de renforcer la connexion dans l’espace transfrontalier catalan et français sur la mémoire de l’exil grâce à l’investigation, l’éducation et la promotion du patrimoine historique partagé. Le projet donne des réponses au défi de diffuser la mémoire des déplacements forcés dans le contexte européen. Les résultats prévus sont de favoriser la circulation des visiteurs, de partager les ressources scientifiques et culturelles et d’amplifier les actions des sept institutions membres du projet.
Le projet EXILIS 1936-1946 a été cofinancé à 65% par l’Union européenne à travers le Programme Interreg VI-A Espagne-France-Andorre (POCTEFA 2021-2027).
L'objectif du POCTEFA est de renforcer l’intégration économique et sociale de la zone frontalière Espagne-France-Andorre.
Ce projet fédère le Mémorial du camp de Rivesaltes, le Mémorial du camp d’Argelès-sur-Mer, la Maternité d’Elne, le Musée de l’Exil de la Jonquera, le Mémorial Democratic ainsi que la Direction Générale de la Mémoire Démocratique de Catalogne autour d’une mémoire contemporaine commune du début de la guerre en Espagne à la fermeture de la frontière en 1946. Une décennie durant laquelle ce territoire transfrontalier verra passer les réfugiés venus d’Espagne lors de la Retirada mais aussi les résistants et juifs étrangers qui fuyaient Vichy et l’occupant nazi.