Selon Malek, harki de 1958 à 1962 : « La guerre d’Algérie était très dure, on s’est beaucoup plus battus entre frères que contre un ennemi extérieur ».
« L’image de ma mère me hantait. Je rêvais d’elle chaque nuit. Je la voyais avec sa fouta, une sorte de tissu soyeux et coloré noué autour des hanches, et ses lourds bijoux en argent autour du cou. Elle était très coquette, ma mère. Elle marchait comme une reine, le dos bien droit et le front tatoué, toujours fière. Elle nous caressait du regard et nous nourrissait de miel pour enchanter nos jours. ».
Mère de Malek, Serge Vollin, 2005, gouache sur carton, 45 x 30 cm.